Jour 33 : les jours se suivent et se ressemblent

Il pleut !!!

La pluie est annoncée aujourd’hui alors je ne roulerai pas. La décision est prise, je ne roulerai plus les jours de pluie.

Ce matin, j’ai visité Marseillan et Agde, en abusant des pistes cyclables que l’on trouve sans difficulté, puisque il y en a partout. Le temps est moyen, c’est couvert mais pas menaçant, alors j’en profite et j’ai bien fait. Tout juste le temps de revenir au camping que la pluie fait son apparition.

Donc cet aprem, ce sera Roland Garros et un film.

Hier, j’ai fait la connaissance d’un jeune qui fait un tour de France à vélo. Il est parti de Picardie, il est passé par les Alpes et se dirige vers les Landes. Ne connaissant pas le Canal du Midi, il pensait faire la traversée d’Est en Ouest par les routes. Je lui ai conseillé de prendre le chemin de halage du Canal qui le mènera pratiquement jusqu’à Bordeaux. Il était ravi car il n’affectionne pas les routes et la circulation qui peut y être dense.

J’ai aussi fait la rencontre d’un anglais qui se dirige à vélo vers Saint Jacques de Compostelle.

Photo prise tôt ce matin. Personne et un bout de ciel bleu.

Photo prise au même moment, mais dans la direction opposée.

On ne peut pas dire que la mer est belle !!!

Mobilier urbain à Marseillan Plages.

Terminus pou le Canal du Midi 

qui finit sa course dans la Méditerranée à Marseillan.

Il en est de même pour le chemin de halage 

qui s’arrête au même endroit.

Jour 32 : Nouveau départ

Après une semaine passée à visiter, randonner et effectuer 2 balades à vélo dans l'Hérault, je suis reparti ce matin. Je tiens à remercier Christine pour sa gentillesse, sa disponibilité et aussi pour m'avoir aidé à "oublier" mes déboires en Italie.

Belle journée ensoleillée mais température un peu basse notamment en fin de journée. 

L étape du jour m'a emmené de Saint Mathieu de Treviers à Marseillan plages et 95 km de parcouru. J ai privilégié l'intérieur des terres et les petites routes.

j ai été surpris de voir de jeunes filles africaines se prostituer au bord des routes. Elles paraissent (très) jeunes et sont très peu vêtues. J ai bien croisé une dizaine de filles le long d une petite route.

Demain, le mauvais temps est de retour et n'ayant pas l'intention de rouler sous la pluie, le programme pourrait être Roland Garros, en attendant que le beau temps revienne.

Ou suis-je ?

Après avoir passer 72 heures sans dormir, j'avais besoin de récupérer. Ces derniers jours ont été éprouvants. Après quelques jours passer à me reposer, à visiter et à préparer la suite de mon voyage. J'envisage de repartir dans les jours à venir.

Voici quelques photos de la région ou je me trouve actuellement. Qui peut me dire ou ces photos ont été prises ?

Jour 22 et 23 : Retour en France

6h30, il fait suffisamment jour pour prendre la route, il pleut toujours, je prends la direction de Venise. Sortie de Padova, je me retrouve sur des voies rapides et j’emprunte même une portion d’autoroute. Quel que soit l’itinéraire, je me retrouve systématiquement sur ces (putains) de voies rapides. Je perds beaucoup de temps et je suis fatigué, mais je persiste et arrive à trouver un itinéraire parallèle qui me mènera à Mestre (4 km de Venise). La pluie est de plus en plus forte, les nerfs sont à vifs. Je n’ai pas dormi, je n’ai pas mangé, je ne me suis pas lavé et changé depuis 3 jours. 

Les champs sont inondés, les parkings aussi, les cours d’eau débordent et certaines routes sont difficilement praticables à vélo. J’arrive tant bien que mal à Mestre, pas un camping ou plutôt si un camping à 36 euros la nuit totalement détrempé. 

Les italiens eux-mêmes reconnaissent ne pas avoir connu un mois de mai aussi mauvais depuis bien longtemps. Encore 3 jours de mauvais temps prévu et ce n’est pas mieux en Croatie et en Autriche. 

Que dois-je faire, persister ou me résigner à faire demi-tour ? Je choisi la deuxième solution et décide de revenir en France. Direction la gare de Venise, je prends un billet pour Milan à défaut d’avoir une correspondance pour la France. C’est reparti pour quelques heures de train. 

Je fais la connaissance d’un suédois, jeune retraité parti pour faire Saint Jacques de Compostelle à vélo au départ de Lourdes avec un drôle de vélo, le personnage est atypique et haut en couleur. Son vélo est long, très long. Lui est vêtu d’une chemise, cravate avec gilet et veste en cuir, pantalon à pince et santiag. Un drôle d’accoutrement pour faire du vélo !!!

Nous partageons nos expériences et nous allons faire un bout de chemin (de fer) ensemble.

Arrivé à Milan, je prends un billet pour Ventimiglia et me voilà reparti.

Il est 01h30, j’arrive à Vintimille, le hall de gare est loin d’être dépeuplé. La population qui l’anime est constituée de roms. Ils sont allongés à même le sol sur des cartons. Certains dorment, d’autres somnolent et les autres font des va et vient en attente de voyageurs.

Je pense que la nuit va être (très) longue sachant que ma prochaine correspondance n’est qu’à 06h00, c’est la première fois que la bombe lacrymo se retrouve dans ma main et ne la quittera pas de la nuit. 

Ils communiquent par signe et ils ont l’air bien organisé. Au cours de la nuit, les rondes se succèdent, ils vérifient si je me suis endormi, mais hors de question de fermer l’œil de la nuit. 

Je suis soit debout, soit accroupi derrière le vélo, position très inconfortable. Les premiers voyageurs arrivent, Ils se mettent en place, les plus jeunes tentent de relever les codes saisis lors de l’achat des billets, d’autres suivent de près les voyageurs qui prennent la direction des quais. 

La nuit se passe sans être ennuyé. Sans billet en poche, ma nouvelle correspondance me mènera à Nice ou m'attend une nouvelle correspondance... et j'envisage de descendre vers le Sud en espérant y trouver une météo plus clémente.

Jour 21 : Toujours en Italie et toujours sous la pluie.

Le lendemain matin après une nuit peu réparatrice, il pleut toujours et la température est de 13°. Je ne peux pas repartir sous cette pluie alors j’attends patiemment dans la tente une éclaircie qui viendra en fin de matinée. Je plie, tout est détrempé et il fait froid. La météo annoncée pour les jours à venir n’est pas rassurante.

Dois-je continuer à rouler sous la pluie (5 jours de pluie annoncée en Italie)? Dois je m’avancer par le train pour rejoindre plus rapidement Venise ou dois je changer de destination ?

Arrivé à Savona sous la pluie après avoir parcouru environ 60 km, je me rends au Mc do, pour manger un bout et me réchauffer par la même occasion. Là, je rencontre un couple d’allemand parti pour un périple de 5 mois en Europe. Ils ont pris la décision de quitter l’Italie pour la Corse puis la Sardaigne (météo capricieuse).

Je m’interroge sur le changement ou pas de ma destination et décide de continuer ma route vers Venise mais par le train. 

Billet en poche, me voilà parti pour Padova situé à 50 km de Venise. Changement à Genova ou je fais la connaissance d’un couple d'autrichien qui ont décidé d’écourter leur voyage et rentre chez eux par le train.

2^ème changement à Milan, pas facile avec un vélo de plus de 40 kg quand il faut rejoindre le quai par les tunnels d’accès et embarquer le tout dans le wagon. 23h30, arrivée à Padova, la nuit s’annonce longue puisque je vais devoir la passer dans la gare. 

La population qui anime les gares de nuit n’est pas très accueillante. Je m’installe et patiente jusqu’à ce qu’une patrouille de police nous demande de sortir et me voilà dehors (1h30). La gare est de nouveau accessible aux alentours de 3h30, je fais la connaissance d’un jeune sénégalais en vacances. On discute et le temps passe bien plus vite et cela permet de rester éveillé.

Jour 20 : Italie sous la pluie.

Après une journée de repos bien agréable, il est l’heure de repartir. Je décide de longer la cote jusqu’ à Savona. Pas de chance, peu après mon départ, la pluie s’invite au voyage et un léger vent de face ne m’aide pas trop dans ma progression. 

La cote italienne n’est pas très belle, cela est peut-être dû au temps gris et à des couleurs ternes. La pluie me suivra tout au long de mon étape du jour ainsi que le vent. 

J’arrive à destination après 98 km à longer la cote et à épouser son relief. Je décide de m’arrêter à Spotorno et j’envisage de faire un bivouac (le prix des campings est hors de prix, 30€ pour un simple emplacement). 

Après avoir trouvé un emplacement à l’abri des regards et face à la mer, je m’installe toujours sous la pluie. Journée pluvieuse et venteuse, mais je progresse.

Je retrouve des pistes cyclables en Italie et 

des tunnels spécialement dédiés aux piétons et cyclistes.

Le plus long fait 1,5 km.

Village italien en bord de mer.

La mer par temps gris n'est pas très belle.

Une série de vélos servant de déco aux commerces.

L'italien pratique beaucoup de cyclisme.

Les rues sont très étroites.

Bivouac...

... avec vue sur mer. 

3ème journée de repos.

Tout est dit dans le titre. Aujourd'hui aura été une journée tranquille avec au programme : révision du vélo et rien n'a bougé malgré le poids et la maltraitance subie sur le chemin de halage du canal du Midi ou lors de descente un peu rapide, parfois ça tape fort.

Temps gris, la pluie est prévue pour les 3 ou 4 jours à venir. La température a bien baissé.

Une bonne partie de la matinée à faire le lézard sur un transat avec face a moi la piscine et la mer. 

Cet aprem, j'ai bossé un peu, en définissant le tracé que je vais suivre pour rejoindre Venise et ensuite Trieste. A vrai dire, l'Italie du Nord ne me tente pas vraiment. Je vais privilégier les "strada provinciale" identiques à nos départementales.

Quelques photos d'un camping italien, vous remarquerez qu'il n'y a pas d'emplacement herbeux. Tout est pavé, c'est un peu déroutant, surtout lorsque l'on tente de planter les sardines permettant d'arrimer la tente. Que des camping cars et donc pas les pieds dans la boue quand il pleut. Par contre, beaucoup de plantes diverses et arbustes ornent les allées. Il faut reconnaître que c'est plutôt joli. 

Je vous l'ai dit "Jour de repos!!!"

Le camping...

La piscine avec vue sur la mer. Si... si... au fond... Regardez bien.

Que des pavés et pas un seul espace de verdure.

Mon chez moi, avec vue sur la mer.